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Hayei Sarah - Vivre deux fois

Quel genre de nom est "Hayei Sarah" (La vie de Sarah) pour une section de la Torah ? Si je vois un livre avec le titre "  Hayei   Sarah ", je m'attends à ce qu'il traite de la vie de Sarah. Étonnamment, que m'apprend le nom de la section " Hayei Sarah" ? Que Sarah est morte - il est fait mention de sa mort, de la façon dont elle a été enterrée et du deuil. C'est étrange, à moins que nous comprenions que les sages ont voulu, en nommant la paracha avec ce nom, nous signifier que la vie réelle de Sarah commence précisément avec sa mort. 

 C'est ce que suggère le caractère unique de la langue hébraïque, qui dit : "La vie de Sarah fut de 7 ans, 10 ans et 100 ans, les années (shnei en hébreu), de la vie de Sarah". Le mot hébreu "shnei" peut avoir deux significations. Cela peut simplement signifier, comme traduit ci-dessus, les années de la vie de Sarah. Un autre sens est possible. En hébreu, le mot "shnei" signifie également "deux".

Par conséquent, le verset pourrait être compris comme disant "ce sont les 2 vies de Sarah". Elle a deux vies - avant sa mort et après sa mort. Que signifie le fait de dire qu'elle a eu une vie (même) après sa mort ? Comment la vie se manifeste-t-elle alors qu'elle a été enterrée ? La compréhension la plus simple est que la soi-disant "seconde vie" fait référence à la vie dans le monde à venir. Cependant, une pensée plus profonde est que, grâce à la mort de Sarah, elle a maintenant besoin d'un terrain pour qu'Abraham puisse l'enterrer. Pour ce faire, notre aïeul doit acheter un terrain en Terre d'Israël. Dès qu'il achète un terrain en terre d'Israël, il s'enracine dans le pays. En s'enracinant, il commence à accomplir l'alliance que Dieu, le Créateur, a conclue avec lui et avec sa descendance pour lui donner le pays de Canaan. C'est ainsi que la vie nationale d'Israël a commencé. 

 On peut se demander si on doit commencer sa vie par l'achat d'une tombe, qui un jour ou l'autre deviendra nécessaire, ou en achetant un verger ou un champ ? Dans un verger ou un champ, il y a de la vie ! Mais il y a une différence essentielle. Dans le cas d'un champ ou d'un verger, le droit d'utiliser cet endroit est soumis à conditions. Sa raison d'être et sa valeur se réalisent à la condition que je travaille cette terre. En revanche, le lieu où sont enterrés nos ancêtres est un lieu où nous n'avons rien à demander à l'occupant de la tombe. Les personnes ensevelies n'ont rien à faire et donc ce terrain est un héritage éternel. 

 Notre attachement avec la grotte de Machpelah à Hébron, où sont enterrés nos ancêtres et nos aïeules, est ce qui nous donne un lien indéfectible, pour vivre une vie pleine et entière sur toute l'étendue de notre terre. 

Shabbat Shalom!

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À la recherche de la tranquillité
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Dans la quête de Jacob pour la tranquillité personnelle, juxtaposée aux rêves visionnaires de Joseph, le récit dévoile une lutte perpétuelle.
La tension entre la sérénité individuelle et le fait de catalyser un changement global émerge comme un thème central. Alors que Joseph s'élève au-delà de l'opposition familiale, ses rêves illuminent un chemin vers la subsistance et l'illumination du monde. Cette ancienne saga incite à une réflexion sur la question éternelle : Doit-on sacrifier la paix personnelle pour avoir un impact transformateur ?

VAYICHLA'Hl
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Vayichla'h se penche sur l'évolution de l'identité juive, retraçant le parcours de Jacob qui se transforme pour devenir Israël. S'écartant de la paracha précédente où Jacob part en exil, ce récit est centré sur son retour et sur le processus complexe de la transition identitaire. Le texte souligne l'importance de relever les défis politiques comme condition préalable à l'incarnation de l'identité d'"Israël", qui se bat à la fois avec Dieu et avec les hommes.  
La rencontre entre Jacob et Ésaü est un moment crucial où la peur joue un rôle central. Le commentaire de Rachi met en lumière la double nature de la peur de Jacob : la peur de se faire du mal et la peur de faire du mal aux autres. Cette peur nuancée reflète l'influence persistante du code moral d'un exilé, qui entrave la capacité à affronter et à vaincre l'ennemi.
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