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Du désert à la Terre Promise : l'Évolution de la Consommation de Viande Cachère

La Paracha  A'harei Mot impose des restrictions à la consommation de viande. Pour consommer de la viande, un animal doit être abattu conformément aux règles de la cacherout. À notre époque, cela implique généralement l'abattage d'un animal casher dans un abattoir et apporter cette la viande sur la table. Toutefois, pendant le séjour des Israélites dans le désert, la consommation de viande animale n'était autorisée que dans le cadre d'une offrande sacrificielle. La Torah stipule explicitement qu'il était strictement interdit d'offrir des sacrifices de bovins ou de moutons en dehors du Tabernacle. La question se pose : Pourquoi cette restriction ? 

Une explication simple est que dans le désert, il y avait une tendance à adorer les idoles, comme y fait allusion le verset : « Ils n'offriront plus leurs sacrifices aux démons après lesquels ils s'égarent » (Lévitique 17:7). La Torah a voulu éloigner les Israélites de cette rencontre dangereuse avec la nature sauvage.  

Mais que se passe-t-il si un individu transgresse les directives de la Torah et abat un bœuf, un mouton ou une chèvre à l'intérieur ou à l'extérieur du camp sans l'apporter au Tabernacle ? Ici, la Torah nous surprend en déclarant : « Cet acte sera compté pour cet homme comme du sang qu'il a versé » (Lévitique 17:4). En d'autres termes, un tel abattage est considéré comme un meurtre. Lorsqu'un individu verse du sang, même celui d'un animal,  mais en dehors des instructions de Dieu, il manifeste en réalité une sauvagerie qui l'assimile à un meurtrier. En entrant sur la terre d'Israël, nos ancêtres ont été autorisés à consommer de la « viande de désir », c'est-à-dire ont eu la possibilité de consommer de la viande où bon leur semblait. Cela symbolise l'expansion du domaine du Tabernacle et du Temple pour englober toute la terre d'Israël.

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Guidance Divine et Voix Humaines : Tisser la Trame de la Loi

Dans la Paracha Pinhas, les filles de Zelophehad provoquent un changement décisif dans les lois juives sur l'héritage, entraînant une nouvelle directive qui permet aux filles d'hériter lorsqu'il n'y a pas de fils. Ce récit illustre l'interaction dynamique entre les conseils divins et l'initiative du peuple. Moshé, d'abord incertain, ne reçoit des instructions d'Hachem qu'après que les filles ont fait part de leur inquiétude. Cette histoire, ainsi que d'autres cas similaires, souligne l'importance du rôle du peuple dans l'évolution de la loi juive et de la révélation divine par le biais d'une interrogation et d'une réponse communautaires.

Admiration et Jalousie : La Dualité de la Prophétie de Balaam

Dans la Paracha Balak, Balaam, un prophète renommé parmi les nations, incarne le mélange complexe d'admiration et de jalousie à l'égard d'Israël. Bien qu'il ait l'intention de maudire Israël, il finit par le bénir, illustrant ainsi l'inspiration divine et l'influence de la prophétie. Cette attitude paradoxale reflète les thèmes plus larges de l'antisémitisme et la réponse psychanalytique de l'enfant favorisé. La Torah met l'accent sur l'espoir, car la prophétie dans la synagogue signifie l'influence potentielle de la Divinité sur toute l'humanité, comme le montre le Midrash Tanna D'bei Eliyahu, qui affirme que l'Esprit-Saint est accessible à tous.

De la Mortalité à l'Éternité : Le Chemin de la Purification par la Vache Rousse

Dans la Paracha Houkat, le rituel de la vache rousse (para adouma) symbolise la purification de l'impureté de la mort, enracinée dans le péché de l'Arbre de la Connaissance. Le rituel consiste à mélanger des cendres à de l'eau vive, représentant le corps et l'âme, illustrant ainsi la restauration de la vie par la résurrection. Ce processus, malgré sa clarté symbolique, souligne un mystère Divin - la transition entre la vie et la mort reste au-delà de la compréhension humaine. Le Midrash met en lumière le secret de la vache rousse, soulignant la nature profonde et insondable de la résurrection et de la Volonté Divine.

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