Mitzvah : Bénédiction après un repas
L'une des mitzvot les plus importantes de la Parasha Ekev concerne le fait que le Peuple d'Israël est sur le point d'entrer dans la Terre d'Israël. La Torah promet une terre fertile, pleine de fruits - blé, orge, vigne, figues, grenades, etc.
Et c'est par rapport à tout cela qu'il est dit : "Tu mangeras, tu te rassasieras et puis tu béniras Adonaï, ton Dieu". Bien que ce commandement ait été prononcé dans le contexte de l'entrée du peuple d'Israël dans le pays, la bénédiction est universelle.
Dans les récits du Midrash, nous apprenons que lorsqu'Abraham recevait des invités dans sa tente, des personnes de toutes nations, il leur offrait à manger et leur demandait ensuite de dire merci pour la nourriture.
En réponse, ils commençaient à remercier Abraham et sa femme Sarah. Abraham les interrompait et leur suggèrait de remercier celui qui a créé le monde et tout ce qu'il contient.
C'est la base de la mitzvah qui consiste à réciter une bénédiction sur notre nourriture pour exprimer notre foi dans le Créateur. Notons qu'Abraham, notre patriarche, n'a pas apporté de preuves métaphysiques ou philosophiques de l'existence de Dieu. Au lieu de cela, il a créé une situation dans laquelle son invité doit reconnaître que son existence provient de l'extérieur. C'est ce qui se passe lorsqu'une personne mange. Lorsque nous mangeons, nous acceptons de devoir être des "récepteurs". Cela signifie qu'une personne reconnaît qu'elle a été créée et qu'elle n'est pas à l'origine de son existence.
Par la suite, celui qui reconnaît qu'il y a une "création" comprend qu'il y a un Créateur. C'est le fondement du judaïsme.
Dans toute notre foi, parmi les nombreuses prières que nous récitons, seule la bénédiction après un repas est jugée obligatoire par la Torah.
Le message laissé entendre ici concerne davantage la nourriture que la révélation de la Torah au Sinaï.
La nouvelle essentielle c'est qu'Hachem est Celui qui Pourvoit aux besoins pour le monde entier.
Il est bon pour tous ; c'est pourquoi la mitzvah de réciter une bénédiction pour notre nourriture incombe à toutes les nations.
Cette obligation s'applique à toute créature formée à "l'image de Dieu" (B'tselem).
Une personne vivant selon la foi noachide doit également réciter la bénédiction après un repas (Birkat HaMazon), comme l'explique le livre de prières Brit Olam.
Dans le livre, nous avons inclus une version de la "Bénédiction à la suite d'un repas" adaptée aux membres de toutes les nations.