Les filles de Tzelofchad propulsent la nation
Vers un changement de paradigme dans l'épanouissement spirituel
Au plus profond des récits bibliques anciens se cache une histoire captivante d'autonomisation, de sagesse et d'une tournure inattendue qui défie les normes conventionnelles. Parachat Pinchas, un chapitre captivant du Livre des Nombres, nous présente un groupe de femmes dont l'initiative audacieuse transcende les frontières de la tradition. Ces cinq sœurs, les filles de Tzelofchad, se sont retrouvées dans une situation difficile, naviguant dans le paysage complexe des droits de succession dans une société patriarcale. Leur histoire remarquable met en lumière la dynamique complexe de la révélation divine et présente une leçon profonde sur la relation entre le libre arbitre humain et l'épanouissement spirituel. Rejoignez-nous dans un voyage à travers ce récit extraordinaire, où la volonté du Créateur se mêle aux aspirations du peuple, éclairant l'essence de la Torah orale et la poursuite de l'exhaustivité.
Parachat Pinchas nous parle d'une initiative inhabituelle. L'initiative d'un groupe de femmes - cinq sœurs qui sont les filles d'un homme nommé Tzelofchad, qui est mort dans le désert et n'a pas mérité d'entrer en terre d'Israël [Nombres 27]. L'initiative est unique car elle montre que parfois la Torah ne transmet pas précisément la volonté du Créateur à travers Moïse. Pourtant, certaines initiatives viennent de l'intérieur de la nation, des gens qui ont besoin de plénitude spirituelle.
De quoi parle l'histoire? Dans notre portion, il s'agit d'environ cinq filles, toutes filles d'un homme qui n'a pas de fils. Selon la loi juive, telle que transmise par Moïse, celui qui hérite de l'héritage du père est le fils, pas la fille. Et ils dirent : « Mais notre père n'a pas de fils. Qu'adviendra-t-il de son héritage ? doit hériter. »
Et à notre grand étonnement, notre maître Moïse ne sait pas quoi répondre. Il se tourne vers le Saint, béni soit-Il, pour demander une décision sur la question des filles de Tzelofchad, puis une nouvelle loi est révélée.
Le Saint, béni soit-Il, dit à Moïse: "L'homme mourra, et son héritage sera transmis à sa fille." En d'autres termes, cette loi aurait-elle été connue s'il n'y avait pas eu la question des filles de Tzelofchad ? Peut-être aurait-il été connu plus tard après que Moïse l'ait transmis, mais il semble que la transmission de la Torah se fasse par deux canaux.
Un canal coule de haut en bas - le canal qui traverse Moïse. Parallèlement à cela, il y a aussi un canal qui coule de bas en haut. Ainsi, le Saint, béni soit-Il, désigne Sa parole à travers Moïse et l'initiative des êtres humains qui ont besoin de plénitude.
Et c'est une grande leçon qui est le fondement de toute la Torah orale. La Torah orale est une Torah dans laquelle une personne s'associe au Créateur dans sa création. C'est l'élévation de la génération du désert vers leur entrée en terre d'Israël lorsque les forces naturelles se réveillent au sein de la nation et révèlent une sainteté particulière de commandements uniques que nous ne connaissions pas d'en haut. Cette initiative de ces cinq femmes justes, les filles de Tzelofchad, qui ont ressenti le besoin de compléter quelque chose dans la Torah, le canal par lequel la volonté du Créateur est révélée en matière d'héritage.