Bonjour et bénédictions, nous poursuivons notre étude du livre Brit Chalom au cinquième chapitre, discutant de la préservation de la vie et du thème difficile du meurtre.
Dans ce chapitre, à la section 20, j'ai rapporté les paroles de Maïmonide, qui ne sont pas des enseignements halakhiques mais plutôt éthiques. Il s'agit de l'idée fondamentale qui sous-tend l'interdiction du meurtre : "Tu ne commettras pas de meurtre".
Maïmonide écrit : "Bien qu'il y ait des transgressions plus graves que l'effusion de sang, comme l'idolâtrie, Maïmonide dit que bien que certains péchés soient plus graves que le meurtre, aucun n'est aussi destructeur pour la société que celui-ci. Même l'idolâtrie, et l'inceste ne sont pas aussi graves que le meurtre car ils compromettent la relation de l'homme avec Dieu alors que le meurtre concerne la relation de l'homme avec son prochain. Quiconque commet ce péché est un scélérat et toutes les bonnes actions accomplies durant toute sa vie pèsent moins que cet acte et ne pourront le sauver du jugement".
Une personne pourrait dire : "Oui, j'ai tué, mais j'ai fait beaucoup de bonnes choses". Maïmonide nous enseigne que toutes les bonnes actions d'une personne ne sont pas mises en balance avec la gravité de cette transgression.
On comprend ici qu'on ne peut pas parler du service de Dieu ou même de la préservation de la morale individuelle, comme les relations interdites, sans considérer d'abord le meurtre. En d'autres termes, l'établissement des relations entre les individus dans la société doit passer avant tout le reste, car sans une société saine, il n'y a pas de service de Dieu.