Bénédictions, nous continuons à étudier les lois relatives au sang versé dans le livre Brit Chalom, au chapitre cinq, consacré à la conduite appropriée.
Il existe des comportements liés au sang versé, même de manière indirecte, qui sont inclus dans les 613 commandements qui obligent le peuple juif, et qui s'appliquent également à chaque personne dans le monde. La haine en est un exemple.
Il est interdit de haïr ; il n'est pas bon de haïr. Mais que se passe-t-il si je hais quelqu'un ? Au minimum, cette personne devrait le savoir. Je n'ai pas le droit de le cacher. La Torah dit : « Tu ne haïras pas ton frère dans ton cœur. » Autrement dit, tu peux te montrer aimable envers lui, mais il doit savoir qu'en réalité, tu lui souhaites du mal. En d'autres termes, il ne faut pas haïr son prochain en secret, il convient dans ce cas de lui révéler ce qu'on a sur le coeur.
Donc, si quelqu'un vous a fait du mal et que vous le détestez, parlez-lui, demandez-lui pourquoi il a agi ainsi envers vous, etc. Et le mieux étant de ne pas haïr du tout son prochain. Certes, il vous a fait du tort, mais vous n'êtes pas obligé de le détester.
Nous avons un principe énoncé par Hillel, à qui un non-juif avait demandé quelle était l'essence du judaïsme. Il demanda à Hillel l'Ancien : « Explique-moi toute la Torah pendant que je me tiens sur un pied. » Hillel répondit par une seule phrase : « Ne fais pas à ton prochain ce que tu ne voudrais pas qu'on te fasse. »