Bonjour et bénédictions. Nous poursuivons l'étude du livre Brit Chalom, et nous en sommes aux lois « Tu ne tueras point », aux lois sur l'effusion de sang, chapitre cinq. Nous passons ici au paragraphe 26 aux Comportements recommandés.
En d'autres termes, il existe plusieurs comportements qui sont coutumiers chez les enfants d'Israël en tant que mitzvah (commandement), mais qui ne sont pas inclus dans les commandements destinés aux descendants de Noé. Cependant, il est très, très louable de les suivre, car ils font partie de la morale naturelle. En voici quelques-uns :
Certains interdisent la castration, c'est-à-dire le fait d'empêcher la procréation. La castration d'un mâle, qu'il soit humain ou animal, est interdite aux descendants de Noé. Dans le Talmud, il existe en effet une opinion selon laquelle un Noachide n'est pas autorisé à pratiquer la castration. Cela pourrait donc avoir des répercussions sur les moyens de subsistance de nombreux vétérinaires qui pratiquent la castration sur les animaux.
Cependant, cet avis n'est pas universellement accepté. C'est-à-dire qu'une question qui fait l'objet d'un débat entre les sages d'Israël dans le Talmud ne peut être imposée à un descendant de Noé, car il existe également une opinion qui l'autorise. Néanmoins, il convient d'en tenir compte. En d'autres termes, si une personne peut s'abstenir de pratiquer la castration, qu'il s'agisse d'un être humain ou d'un animal mâle, c'est certainement une grande vertu.
De même, au paragraphe 27, la morale naturelle impose de sauver son prochain d'un danger. Si je vois quelqu'un se noyer dans la mer ou dans une rivière, ou quelqu'un risquant d'être blessé par la chute d'un objet, alors parmi les enfants d'Israël, il existe un commandement : « Ne reste pas indifférent au sang de ton prochain. » Ce commandement n'a pas été répété pour les descendants de Noé. Mais il est clair qu'une personne dotée d'une conscience naturelle saine doit faire tout son possible pour sauver un autre être humain.