Bonjour et bénédictions. Nous poursuivons l'étude du livre Brit Chalom, au chapitre cinq, qui traite des lois relatives au meurtre.
Nous avons longuement discuté lors des sessions précédentes de la souffrance des animaux, mais il arrive parfois que nous soyons impliqués dans le meurtre d'animaux à des fins autres que l'alimentation. En ce qui concerne la consommation de viande, la Torah n'interdit certainement pas de tuer des animaux pour l'alimentation humaine, à moins que l'on ne souhaite s'orienter vers le végétarisme, mais l'humanité n'en est pas encore là.
Qu'en est-il des besoins en matière de recherche, par exemple pour trouver des médicaments qui sauveront de nombreuses vies humaines ? Parfois, des expériences sur les animaux sont nécessaires. Ici, il est dit : « Il est permis de tuer des animaux pour l'utilité de l'homme, par exemple pour produire de la nourriture — c'est bien connu, des vêtements — on peut porter des peaux d'animaux. Pour la recherche scientifique — cela vaut la peine pour faire progresser l'humanité - ou toute autre fin utile, à condition de ne pas faire souffrir par cruauté. »
Aujourd'hui, il existe déjà des lois, même chez les non-Juifs, contre la cruauté envers les animaux. Même lorsqu'une personne souhaite mener des recherches ou a besoin de fabriquer des vêtements à partir de cuir animal, il est interdit de le faire pour le plaisir cruel et sadique qui nuit à l'âme. Au contraire, même lorsqu'on utilise l'animal, cela doit être fait d'une manière qui ne lui cause ni souffrance ni préjudice, et je dirais même, parfois, avec respect.