Bonjour et bénédictions,
Aujourd'hui, nous abordons enfin les aspects pratiques de la loi Noachide. Nous entamons le troisième chapitre du livre Brit Chalom, qui se concentre sur l'interdiction de l'idolâtrie - le paganisme et l'adoration de faux dieux.
Il y a beaucoup à comprendre ici, d'autant plus que l'interdiction de l'idolâtrie est formulée en termes apparemment négatifs - ce qu'il ne faut pas faire. Cependant, il est essentiel de reconnaître que l'interdiction du culte des idoles prend racine dans une croyance positive : la foi en Dieu.
Bien qu'il n'y ait pas d'obligation formelle pour les Noachides de croire en Dieu explicitement mentionnée dans leurs commandements, il y a une interdiction formelle d'adorer des idoles.
Pourquoi n'y a-t-il pas de commandement explicite pour les Noachides de croire en Dieu ?
La réponse est simple : définir la foi en Dieu est une question complexe, et la plupart des gens se trompent dans leur compréhension de Dieu lorsqu'ils essaient de la formuler. Cependant, il est possible d'éduquer les gens à ne pas s'engager dans le culte des idoles, qui est un concept universellement compréhensible.
Les Fondements Positifs de l'Interdiction :
Malgré l'accent mis sur ce qu'il ne faut pas faire, plusieurs principes positifs sont mis en évidence dans ce chapitre.
La foi en l'Existence de Dieu :
La croyance en l'existence d'un Dieu et en son unicité est un héritage spécifique du peuple d'Israël.
Responsabilité du peuple juif :
La révélation de l'unicité de Dieu a été donnée au peuple d'Israël à travers l'histoire, et c'est cette croyance qui fait que le peuple juif a le devoir de propager dans le reste du monde le rejet du polythéisme.
Cette distinction souligne le rôle fondamental de la mission d'Israël, qui consiste à apporter la connaissance de Dieu à l'humanité, tandis que les lois Noachides s'attachent à détourner tous les peuples du culte des idoles, garantissant ainsi un cadre de base de moralité universelle.