Bonjour, nous continuons le chapitre 4 du livre « Brit Chalom » en abordant les bénédictions au Saint Béni soit-Il, pour tout ce qu'Il nous donne.
Que fait une personne lorsqu'elle entend une bénédiction ? Une personne qui entend une bénédiction de la part d'un ami répond « Amen ». J'ai introduit ici une loi qui figure dans le Shulchan Aruch à la Section 16 : « Celui qui entend une bénédiction prononcée par autrui répond « Amen » pour exprimer son adhésion à ce qui est dit. » En d'autres termes, vous avez dit « Béni soit Dieu » et ainsi de suite, et je dis Amen, je suis d'accord avec vous.
Cette règle s'applique également lorsqu'une personne Juive entend une bénédiction de la part d'un Ben Noah. En d'autres termes, si un Ben Noah prononce une bénédiction, le Juif présent doit également répondre Amen, à condition qu'il soit clair que l'intention s'adresse uniquement à Dieu, le Créateur du monde, et non à une autre entité.
Malheureusement, j'ai constaté que parfois les gens qui pratiquent l'idolâtrie mentionnent le nom de Dieu mais le destinent à l'idolâtrie. Dans ces cas-là, il faut être prudent, et on ne peut pas répondre Amen.
Section 17 : Il est louable de remercier Dieu de nous avoir donné l'existence lorsque l'on se réveille du sommeil nocturne. Lorsqu'une personne ouvre les yeux à la fin de la nuit et se réveille, elle doit immédiatement remercier Dieu de lui avoir rendu son âme. Le texte de l'action de grâce est : « Je te suis reconnaissant, Ô Roi, Vivant et Éternel, d'avoir restitué mon âme avec compassion ; grande est ta fidélité ».
Ces paroles sont très profondes. Leur but est de dire qu'une personne reçoit son moi en remerciant le Créateur pour son existence, contrairement au philosophe qui a dit : « Je pense, donc je suis ». Le judaïsme dit : « Je rends grâce, donc je suis ». En d'autres termes, la véritable existence vient de la reconnaissance du fait que mon existence m'est accordée par Celui qui a voulu mon existence. Et pour cela, chaque matin, nous disons : « Je rends grâce ».