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Un pont entre les religions 2
Lettre ouverte aux Sages de l'islam
[Partie 2]



Dans la première partie de cette lettre (Vous pouvez le trouver sur ce lien), j’ai montré comment l’islam pouvait devenir une religion légitime du point de vue du judaïsme et comment ces deux religions pouvaient coopérer efficacement. Cela dépend de la reconnaissance du judaïsme par l’islam, comme une religion comprenant des commandements spécifiques donnés par Dieu aux juifs et comme possédant un message universel destiné à tout homme. Bien entendu, d’autres problèmes restent à résoudre pour la création d'un pont de paix et de foi entre les enfants d'Abraham. Le premier est le statut de Mohammed en tant que prophète de l’islam.

 

Le statut du prophète Mohammed du point de vue du judaïsme

Le statut de Mohammed est discuté dans le judaïsme, principalement en ce qui concerne l’affirmation de l’islam selon laquelle il invaliderait la Torah mosaïque, et moins en ce qui concerne sa personnalité et ses actions.

D'après le judaïsme, afin d'être considéré comme prophète, il faut répondre à plusieurs critères. Nous citerons ici les plus pertinents pour notre discussion. Celui qui revendique la prophétie divine ne peut pas parler au nom de divinités païennes. Il peut demander la suspension temporaire d'un commandement, mais non pas définitive. Il ne peut donc pas appeler à l'invalidation de la Torah mosaïque. 

Puisque l’opinion dominante dans l’islam est que Mohammed a appelé les juifs à abandonner le judaïsme, ces paroles-là n'ont pas été acceptées par les Juifs. Maïmonide écrit ainsi :

« Nous n’accepterons pas la prophétie d’Omar et de Zayid, pas parce qu’ils ne sont pas juifs, comme beaucoup le pensent… Nous croyons ou rejetons un prophète en fonction du contenu de sa prophétie et non en fonction de son origine » (Épître au Yémen).

 

La question de savoir si Mohammed avait réellement l’intention d’invalider la Torah pour les juifs, ou s’il avait seulement l’intention d’introduire une nouvelle religion pour les Arabes et les autres peuples, doit être tranchée par les Sages de l'islam.

Sur cette question, on peut distinguer les enseignements de Mohammed des périodes mecquoise et médinoise. Les enseignements de la période mecquoise ne disent rien sur l’invalidation de la Torah. Au contraire, ils reflètent une attitude positive envers les juifs, faisant même allusion à la sainteté de la Torah. 

Cette attitude changea avec la période médinoise, au cours de laquelle le conflit avec les juifs s'intensifia ; apparaît alors l'affirmation selon laquelle les juifs ont corrompu les saintes écritures.

Les érudits de l'islam seraient-ils disposés à considérer le message principal du Coran comme celui de la période antérieure ? Il s’agit pour nous d’une question ouverte qui a le potentiel de créer des percées de compréhension pour le futur. 

Peut-être est-il également possible d'interpréter le Coran d'une manière qui ne considère pas nécessairement que l'intention de Mohammed est l'annulation de la Torah ? Se pourrait-il que Mohammed ait voulu que les Juifs conservent leur religion, tandis que l'islam diffuse le message de la Torah et ses conseils éthiques au reste de l'humanité ? Cette interprétation n'est pas l'interprétation officielle de l'islam aujourd'hui, mais c'est certainement une lecture possible du Coran telle qu'exprimée dans de nombreux versets, par exemple : 

Sourate 2, 40 : « Ô enfants d'Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés. Si vous tenez vos engagements vis-à-vis de Moi, Je tiendrai les miens ».

Sourate 2, 47 : « Ô enfants d'Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés, (Rappelez-vous) que Je vous ai préférés à tous les peuples ».

Sourate 3, 50 : « Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi...  ».

Sourate 5, 44 : « Nous avons fait descendre la Thora dans laquelle il y a guide et lumière. C'est sur sa base que les prophètes qui se sont soumis à Dieu, ainsi que les rabbins et les docteurs jugent les affaires des Juifs. Car on leur a confié la garde du Livre de Dieu, et ils en sont les témoins ».

Sourate 35, 43 : «  Or, jamais tu ne trouveras de changement dans la règle de Dieu... ».

Sourate 10, 94 : « Et si tu es en doute sur ce que Nous avons fait descendre vers toi, interroge alors ceux qui lisent le Livre révélé avant toi. La vérité certes t'est venue de ton Seigneur : ne sois donc point de ceux qui doutent ».

Notons que le sage juif yéménite du 12ème siècle, Nétanel al-Fayoumi, a proposé ce type de lecture des versets coraniques dans son livre, "Le Jardin des Intellects" (Boustan al-Ouqoul).

Par conséquent, si quelqu'un voudrait considérer Mohammed comme un prophète envoyé aux Arabes et aux autres peuples, et qu'il n'avait pas l'intention d'invalider la Torah mosaïque,  il serait acceptable pour le judaïsme.

Bien que Mohammed ne puisse être considéré comme prophète par les juifs, tant qu'ils n'ont pas de preuve positive de sa prophétie, le judaïsme n'invalide pas que des non-Juifs acceptent Mohammed comme leur prophète.

Il convient également de souligner que le judaïsme et l'islam comprennent des commandements identiques, tels que l'interdiction de manger du porc, des exigences alimentaires supplémentaires, une tenue vestimentaire pudique, etc...

 

L'avenir des relations entre l'État d'Israël et le monde Musulman

L'un des obstacles fondamentaux à un dialogue constructif entre le judaïsme et l'islam est l'affirmation musulmane selon laquelle le judaïsme est une religion mais pas une nation. Pour cette raison, les musulmans ont l'habitude de faire preuve de respect à l'égard des juifs pratiquants, chose qui leur est plus difficile envers les non pratiquants. Cependant, du point de vue du judaïsme, la nation juive est avant tout un peuple. Ce peuple reçut la Torah, et avant même de la recevoir, Dieu contracta avec ce peuple une alliance comprenant l'héritage de la terre d'Israël. Par conséquent, tous les descendants de Jacob font partie du peuple juif, qu'ils croient ou non en la Torah, et sont donc les héritiers de la terre d'Israël.

Pendant l'exil des juifs, une fois que la terre d'Israël fut conquise et que le peuple juif perdit sa souveraineté et son contrôle sur sa terre ancestrale, la nation d'Israël a été réduite à l'existence d'un groupe religieux, les adeptes de la religion juive. L'élément national a été oublié au fil des années, mais la nation d'Israël n'a jamais cessé d'exister. 

L'islam apparu quand les Juifs n'avaient plus d'état indépendant depuis déjà quelques siècles et vivaient en tant que réfugiés parmi d'autres nations. Dans ce contexte, l'islam distingua entre les respectables "Banou Israil" de l'antiquité, et les "Al-Yahoud", la plupart du temps méprisés.

De manière peut-être surprenante, cette distinction pourrait aider l'islam à se réconcilier avec le judaïsme ; s'il considérait que l’État d’Israël représente la réapparition des "Banou Israil" bibliques, sur la scène de l'histoire. L'État juif doit être reconnu comme l'accomplissement de la promesse divine de ramener le peuple d'Israël sur sa terre, comme le mentionnent à plusieurs reprises les sources de l'islam :

Sourate 5, 20-21 : « (Souvenez-vous) lorsque Moïse dit à son peuple : "Ô, mon peuple ! Rappelez-vous le bienfait de Dieu sur vous, lorsqu'Il a désigné parmi vous des prophètes. Et Il a fait de vous des rois. Et Il vous a donné ce qu'Il n'avait donné à nul autre aux mondes. Ô mon peuple ! Entrez dans la terre sainte que Dieu vous prescrite. Et ne revenez point sur vos pas car vous retourneriez perdants. »

 

L’État d’Israël ne doit donc pas être considéré comme une entité étrangère s’imposant aux terres de l'islam (dar el-islam). Mais au contraire, il faut y voir la réalisation de la justice divine telle qu’elle se trouve dans le Coran et la Torah : le retour de la terre à ses propriétaires légitimes. Il faut prêter attention au fait que lors de la création d’Israël en 1948, elle n’a pas été reprise des mains des Arabes mais plutôt de celles des Britanniques, qui l’ont conquis des Ottomans.

Il faut noter qu'en 1918, une rencontre a eu lieu entre l'émir Fayçal, fils de Hussein, roi du 'Hijaz, et 'Haïm Weizman, le représentant de l'Organisation Sioniste qui a conduit à l'accord de Londres de 1919 concernant la coopération entre le mouvement national Arabe et le mouvement Sioniste.

Le fondement de la fraternité entre les enfants d'Abraham peut être la base d'une nouvelle et prospère période de paix et de progrès, amenant le monde vers un plus grand état de perfection. 

 

Le Pont pratique de la foi : La pertinence des lois Noachides pour les musulmans

En principe, l'islam accepte comme obligatoires les commandements appelés par le judaïsme "sept lois de Noé". Du point de vue du judaïsme, si un non-Juif observe ces sept commandements, en reconnaissant qu'ils ont été donnés par le Dieu unique à toute l'humanité, il remplit l'ordonnance de Dieu. Ces commandements, qui sont un point de rencontre entre le judaïsme et l'islam, sont : l'interdiction de l'idolâtrie, l'interdiction de maudire Dieu, l'interdiction du meurtre, l'interdiction de la déviance sexuelle, l'interdiction du vol, l'interdiction de manger de la viande arrachée à un être vivant, et l'obligation positive d'établir des cours de justice ainsi qu'un système pénal.

Le fait que l'islam accepte ces commandements et que, du point de vue juif, quiconque les observe est en règle, a d'importantes implications dans la loi pratique juive pour construire un pont entre les croyants en le Dieu unique.

Le processus habituel afin d'être reconnu comme un "Noachide" ou un "Ger Tochav" selon la loi juive est de faire une déclaration publique devant un tribunal de trois Rabbins en déclarant que l'on accepte sur soi les commandements qui ont été donnés aux enfants de Noé. Certaines autorités juives estiment que si une nation entière accepte ces commandements, comme la Oumma Musulmane, la déclaration de chaque individu n'est pas nécessaire. Par conséquent, si pour les adeptes de la plupart des autres religions, il est nécessaire qu'ils renoncent à leur foi afin d'être accepté en tant que "Noachide" ou "Juste des nations", les musulmans sont susceptibles d'être acceptés en tant que tels par le judaïsme sans prendre de mesures spécifiques. La seule question qui se pose est celle de la source de l'obligation d'observer ces commandements. Pour le judaïsme, afin d'être considéré comme un "Juste des nations" et d'avoir une part dans le monde à venir aux côtés des enfants d'Israël, il faut accepter ces sept commandements et les observer parce qu'ils ont été prescrits par la Torah mosaïque. Celui qui les accomplit parce qu'elles sont logiques, ou par obligation générale envers la morale ou toute autre source, est perçu positivement et reconnu comme faisant partie des "Sages des nations", mais n'a pas atteint le niveau spirituel d'un "Juste des nations".

Ainsi, le statut de Noachide à part entière, n'est conféré qu'à quelqu'un qui a accepté publiquement les sept lois comme prescrites par la Torah mosaïque. Il existe cependant une étape intermédiaire, où une personne fait une déclaration personnelle, sans la rendre publique. Une telle déclaration revêt une grande signification du point de vue du judaïsme, et celui qui accepte cette voie peut être considéré comme un noachide sans pour autant abandonner la société à laquelle il appartient.

Cette différenciation peut revêtir une importance particulière dans la construction d'un pont entre les religions. Tous les musulmans peuvent vivre en paix, même sur la terre qui a été donnée aux juifs. Mais pour atteindre ce statut –  défini par Dieu comme un statut de sainteté particulier – un musulman doit reconnaître que c'est la volonté de Dieu que la terre d'Israël soit sous la souveraineté juive et que la prophétie donnée à Mohammed n'invalide pas la Torah mosaïque. Quelqu'un qui adopte une telle position, qui reconnaît la justice de Dieu à l'égard des juifs également, est certainement d'un niveau spirituel élevé et le judaïsme oblige de le reconnaître comme tel. 

 

Lever les obstacles entre l'islam et le judaïsme

Pour que le judaïsme accepte l'islam comme une religion légitime et positive pour tous les peuples, trois choses doivent être acceptées :

  • La reconnaissance de l'islam comme une religion parallèle au judaïsme et non comme un remplacement, c'est à dire que Mohammed n'invalide pas la Torah mosaïque.
  • La reconnaissance de la Torah comme l'authentique parole de Dieu, qui porte un message à toute l'humanité. Cela nécessite l'abandon de la revendication à la falsification (Ta'hrif).
  • La reconnaissance de la promesse divine selon laquelle le peuple juif retournera dans sa patrie historique et y régnera.

Comme nous l'avons souligné, il existe des composantes au sein même de la tradition de l'islam qui peuvent être utiles pour parvenir à un tel accord. 

 

Il est clair que les questions susmentionnées ne sont pas anodines et qu'il est peu probable que les musulmans y adhèrent complètement et immédiatement. Mais, une fois les enjeux clarifiés, il est certainement possible d'entamer un processus en vue de leur accomplissement. Un indice d'un tel processus se trouve dans les paroles de l'ange à Haggar, mère d'Ismaël : « Retourne auprès de ta maîtresse » (Genèse, 17,9). Cela signifie qu'Haggar, mère d'Ismaël, qui est considéré comme le patriarche du peuple Arabe, avait tenté de revendiquer la suprématie sur Sarah, la matriarche d'Israël ; une revendication qui conduisit plus tard à rejeter le fait que l'islam était inspiré du judaïsme. L'ange, qui annonce à Haggar la naissance d'Ismaël, fait dépendre sa réussite de l'acceptation de Sarah comme maîtresse. En d'autres termes, il s'agit d'une demande envers l'Islam de reconnaître ses origines en tant que religion issue du judaïsme.

 

La personne d'Ismaël dans la Thora

Le personne d'Ismaël, patriarche des Arabes, est abordé dans quatre épisodes dans la Torah : la révélation de sa naissance, son expulsion de la maison d'Abraham, lors des funérailles d'Abraham et lors du mariage de sa fille.

  1. La révélation de la naissance d'Ismaël est faite par un ange, alors que sa mère Haggar fuit sa maîtresse Sarah. L'ange lui promet le succès à condition qu'elle retourne auprès de Sarah. Si nous traduisons cela en termes historiques, le succès de la descendance d'Ismaël est conditionné par la reconnaissance de l'origine hébraïque de leur religion et par la compréhension qu'elle n'est pas destinée à remplacer la Torah d'Abraham et de Sarah pour les Juifs.
  2. L'expulsion d'Ismaël de la maison d'Abraham vient du rire moqueur d'Ismaël lors de la fête en l'honneur d'Isaac. Les Sages juifs ont des opinions divergentes sur l'essence de ce rire moqueur. Certains y voient la preuve des graves péchés d'Ismaël, qui le rendent inapte à entrer dans la maison d'Abraham. D'autres ont vu dans la moquerie d'Ismaël une tentative de nier les droits d'Isaac sur l'héritage d'Abraham. Selon cette opinion, il faut distinguer la période d'Ismaël en dehors de la maison d'Abraham - représentée par l' "âge de l'ignorance" qui précède l'apparition de l'islam (al-jahiliyyah), de la période pendant laquelle il revint aux valeurs de la maison d'Abraham - la foi en l'unicité de Dieu - bien qu'il n'accepte pas encore la légitimité d'Isaac.
  3. La participation d'Ismaël à l'enterrement d'Abraham représente un tournant important. Il est dit (Genèse 25, 9) : « Ils l'enterrèrent, ses fils Isaac et Ismaël ».
    En plaçant Isaac en premier, Ismaël reconnaît l'honneur et la préséance d'Isaac, défini par les Sages d'Israël comme un acte de repentance. En d'autres termes, le repentir d'Ismaël doit impérativement inclure la reconnaissance des enfants d'Israël comme les véritables propriétaires de leur terre.
  4. La fille d'Ismaël épouse Ésaü, le frère hostile de Jacob. C'est une allusion au fait qu'au long de l'Histoire, les descendants d'Ésaü pourraient essayer d'inciter les descendants d'Ismaël contre Israël. Il s'agit d'une mise en garde contre les tentatives illégitimes d'annuler le choix du peuple juif par Dieu. 

 

La Torah orale - La contribution potentielle du judaïsme à l'islam

La tentative de construire un pont théologique entre les religions peut être perçue comme audacieuse, d'autant plus que cette initiative émane d'une personne qui se tient en dehors. Il est néanmoins possible de trouver des voies qui permettront un rapprochement des deux positions. Souvent, les réalités liées à la vie en proximité amènent des solutions pratiques, voire même idéologiques.

L'une des crises auxquelles l'islam a été confronté au cours des dernières générations est la difficulté de s'adapter à la modernité sans penser trahir sa foi. Dans le judaïsme, il existe des mécanismes pour faire correspondre la parole de Dieu aux besoins de l'époque, sans s'écarter d'une position orthodoxe. Il s'agit du mécanisme de la Torah orale, qui a le pouvoir de réinterpréter les écrits saints selon le jugement des Sages de chaque génération. En effet, les érudits juifs renouvellent constamment la formulation de la loi juive pour faire face aux défis de l'époque, sans pour autant s'écarter des sources. Les Sages de l'islam pourront peut-être s'inspirer de ce cheminement afin de forger une voie pour le monde musulman dans la modernité et ses nécessités, tout en restant fidèles à leurs sources.

Une autre difficulté face au développement de l'islam est le principe selon lequel toutes les actions de Mohammed doivent être imitées, même celles qui contredisent la conscience morale. Selon ce principe, la morale est subordonnée à la croyance religieuse. Le judaïsme, quant à lui, considère que la moralité a une préséance absolue : « le comportement moral précède la Torah" (dérèkh érèts kadma latorah). Dans le judaïsme, il existe un principe selon lequel la moralité n'est pas définie par le comportement maitres quels qu'ils soient. Les Sages juifs critiquent même parfois les rois et les prophètes. Adopter une telle position permettrait à l'Islam de s'affranchir de l'obligation religieuse d'accepter toutes les actions de Mohammed comme étant digne d'émulation.

Même si cette lettre appelle à reconsidérer certains aspects de la théologie de l'islam, elle ne vise pas à délégitimer la mentalité religieuse propre à l'islam, qui mérite d'être respectée comme l'une des voies permettant à l'humanité d'accepter le joug du 'royaume des cieux'.

 

En résumé, nous avons essayé de clairement présenter la position du judaïsme à l'égard de l'islam. Après avoir clarifié les fondements, notamment à l'époque de la renaissance nationale du peuple juif, il est possible que nous méritions encore de voir des développements positifs dans le monde musulman.

 

Avec toutes nos bénédictions,    

Rabbin Oury Cherki
Président des institutions Brit Olam

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