L’on ne peut avoir pour objet de foi que des choses qui sont validées par la raison ou qui ont été prouvées par des faits.
Si je dois, pour accéder à la foi, renoncer à ma moralité, à mes intuitions les plus fondamentales, à ma raison, cela ne peut emporter une pleine adhésion. Même si l’on serait en mesure de dire que l’on a une pleine foi en certaines choses, cela sous-entendrait que l’on a dû renoncer à une partie de soi-même. C’est d’une certaine manière un blasphème. C’est comme si l’on disait qu’une partie de l’humanité de l’homme a été créée en vain et fait obstacle au contact avec la divinité…